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COURTE BIOGRAPHIE
ARTHUR RIMBAUD

Arthur Rimbaud est né le 20 octobre 1854 à Charleville (France)

En 1871 il envoya à Verlaine quelques poèmes qui s'empressa de lui répondre « Venez chère grande âme, on vous appelle, on vous attend. » Il arriva chez les Verlaine à l'automne de 1871 (Verlaine vivait chez ses beaux-parents). Le 7 juillet 1872 ils fuguent tous les deux en Belgique et en Angleterre, cette fugue se termina de facon tragique. Verlaine le blessa d'un coup de revolver le 10 juillet 1873. Ce qui mit fin à leur relation ils ne se revirent jamais.

Il s'enrola en juin 1876 comme mercenaire dans l'armée néerlandaise pour une durée de six ans, il s'embarqua le 10 juin 1876 à bord du Prinz van Orange, le voyage dura six semaines. Le navire accosta le 23 juillet 1876 à Batavia. Trois semaines après son arrivée il déserta (15 août 1876). Le 31 décembre 1876 il était de retour à Charleville.

Au printemps de 1877 il reprit la route pour Hambourg et il visita les pays scandinave à l'automne il était de retour à Charleville, il repartit aussitôt pour Alexandrie mais il tomba malade à bord du navire et fut débarqué sur la côte italienne. Il retourna à Charleville pour presque une année où il travaillat sur la ferme familiale.

Il quitta de nouveau la maison en octobre 1878, il se rendit de nouveau à Hambourg puis traversa les Alpes à pied pour enfin arriver à Lugano où il prit le train pour Gènes d'où il s'embarqua sur un bateau en partance pour Alexandrie, ensuite il se rendit à Chypre où il fut engagé comme contremaitre de janvier à juin 1879. C'est la typhoïde qui le forca a rentrer chez lui.

Son père mourrut en cette année de 1879

En novembre 1880 il était à Harar où il occupa un emploi comme négociant jusqu'en octobre 1885. Il arrive à Tadjourah en novembre 1885 dans le but de faire le trafic d'armes, après plusieurs contraintes il décida de mener seul une expédition dangereuse jusqu'à Ankober dans le but de vendre sa cargaison d'armes à Ménélik (négus d'Éthiopie). Il arriva à Ankober (Choa) le 6 février 1887, de dure négociation l'y attendait avec Mélénik où il n'eut pas le meilleur.

À son retour en juillet 1887 il écrivit au sujet de son voyage.

« J'ai les cheveux absolument gris. Je me figure que mon existence périclite. Figurez-vous comment on doit se porter, après des exploits du genre des suivants : traversées de mer et voyages à cheval, en barque, sans vêtements, sans vivres, sans eau, etc., etc. Je suis excessivement fatigué. je n'ai pas d'emploi à présent. J'ai peur de perdre ce que j'ai. »

Il publia dans "Le Bosphore égyptien" le récit de son voyage.

Dix mois après son retour du Choa, en mai 1887 il était toujours sans emploi.

En mai 1888 Tian (trafiquant d'armes) envoya Rimbaud à Harar pour qu'il dirige un comptoir commercial qu'il venait d'y fonder. Il occupa ce poste jusqu'en 1891. Il tomba gravement malade au cour de l'hiver de 1890-91 il dut liquider ses affaires à perte au printemps et quitter le Harar le 7 avril 1891. Il arriva à Marseille où, aussitôt arrivé, il fut admis à l'hopital de la Conception, ou on lui amputa la jambe droite.

Le 20 juillet 1891 il retourna à la maison familial de Roche, cependant son état de santé au lieu de s'améliorer s'empira mais il s'entêta a vouloir repartir, ce qu'il fit le 23 août 1891 accompagner de sa soeur , son idée première était de se rendre à Aden, mais c'est à Marseille que le voyage se termina; il fut transporté à l'hopital Conception de Marseille, et c'est là qu'il mourrut le 10 novembre 1891 sa soeur Isabelle à son chevet.

En 1901 on lui éleva un monument à Charleville

Notes:
-"La chasse sprirituelle" qui, selon Verlaine fut sa plus belle oeuvre
(Le manuscrit fut perdu irrémédiablement lorsque Verlaine quitta sa femme.)
-"Alcide Bava" nom qu'il signait quelquefois à l'age de 18 ans
-"Djami" le nom de son serviteur à Harar
- "Le vagabond sur la face du globe" nom qu'il aimait se donner"

Lettre qu'il écrivit à sa famille vers 1888 de Harar

« Je m'ennuie beaucoup, toujours ; je n'ai même jamais connu personne qui s'ennuyât autant que moi. Et puis n'est ce pas misérable, cette existence sans famille, sans occupation intellectuelle, perdu au milieu des nègres dont on voudrait améliorer le sort et qui, eux, cherche à vous exploiter et vous mettent dans l'impossibilité de liquider des affaires à bref délai ? Obliger de parler leur baragouin, de manger de leur sales mets, de subir mille ennuis provenant de leur paresse, de leur trahison, de leur stupidité ! Le plus triste n'est pas encore là. Il est dans la crainte de devenir peu à peu abrutit soi-même, isolé qu'on est de toute société intelligente. »


Décès le 10 novembre 1891 à l'âge de37 ans